Les meilleurs panini* de Parigi

Quand vous pensez à panini, pensez-vous au pain blanchâtre incluant trois tranches de tomates et du jambon industriel, passé à la hâte au grill ?

Eh bien, rassurez-vous, il existe encore de vrais panini à Paris. Chez Caldo Freddo**, un snack niché près des Halles, on ne vous sert pas sur un plateau d’argent mais on vous propose de goûter à l’un des meilleurs panini de la ville.

Salami sicilien piquant, coppa, jambon braisé, petits légumes grillés, crème de pesto… le choix est varié et toujours appétissant. Aussitôt choisi, le panino est passé au four pendant quelques minutes puis sous la presse à panini. Tout chaud, tout croustillant, il est légèrement arrosé d’huile d’olive parfumée et saupoudré de parmesan… Je vous laisse imaginer.

Caldo Freddo sert également des pizzas à la part, réchauffées au four lors de la commande. Toutes aussi délicieuses que les panini. Mention spéciale à la pizza basica avec mozzarella fraîche, tomates cerises et feuilles de basilic, tout simple mais savoureuse.

S’il fait beau, profitez de la terrasse, sinon une salle à l’étage vous abritera du froid.

Panino et pizza : environ 5€

Miss Hinch

*Ceci n’est pas une faute d’orthographe, je fais ma snob 😉

**Caldo Freddo, 34 rue Montorgueil, 75001 Paris, métros Châtelet-Les Halles ou Etienne Marcel

(Photo volée sur un blog car je n’avais pas d’appareil sur moi lors de ma pause déjeuner – http://thinkparisian.wordpress.com/)

Propreté douteuse dans les restaurants parisiens

Avez-vous déjà savouré un plat dans un restaurant avant de repérer une bestiole suspecte dans un coin et d’avoir une boule dans la gorge ?

J’ai vécu cette expérience dans trois restaurants parisiens et pas des plus boycottés. Beurk n° 1 : une pizzeria*, tous les soirs aussi bondée qu’une avant-première de Harry Potter. Mon credo est qu’un restaurant plein à craquer ne peut qu’être décent. A la première visite, tout allait bien, pizza pas exceptionnelle mais agréable. Repas correct également la seconde fois, avant que je ne repère une grosse bête courant près de notre table… un cafard !

Beurk n°2 : cette expérience s’est reproduite dans un pub**, atmosphère plus « crado » me direz-vous… mais même si on s’y attend plus, la vue d’un cafard ne passe pas aussi facilement qu’on ne le pense. Il faudra que je meure de faim pour manger à nouveau chez la grenouille (je ferai moins ma précieuse pour les boissons, d’accord).

Beurk n°3 : un restaurant chinois*** plus classe que la moyenne. Dîner savoureux, avec potage aux raviolis et canard laqué à la cantonaise. Aucun soupçon jusqu’à ce que je me décide de me rafraîchir. La sale bête a été repérée dans les toilettes. Mais un mur n’arrête pas un cafard, que je sache. Et puis, après avoir dégusté les restes de la petite pièce odorante, il se dirigera tranquillement vers la cuisine.

Je comprends que ces bestioles soient tout simplement attirées par les restes de nourriture… On ne peut pas attendre d’une cuisine de restaurant qu’elle soit  aseptisée à 100%. Je sais aussi que la plupart des restaurants parisiens font office de B&B à ces petits insectes. Mais ce raisonnement logique et compréhensif ne tient malheureusement pas pour moi et il ne me semble pas qu’il tienne non plus pour 99% des affamés. Personne ne veut manger en ayant des cafards à l’esprit.

Je ne retournerai donc plus dans ces trois restaurants. Peut-être vais-je régulièrement dans un restaurant qui en est aussi infesté et je ne le sais tout simplement pas. Mais qu’importe. Je ne vais pas m’empêcher de vivre et de manger dehors, mais avec le nombre incalculable de restaurants parisiens, je peux aussi faire le choix de ne pas me forcer.

Miss Hinch

*La Comedia, 107 rue Monge, 75005 Paris, métro Censier Daubenton

**The Frog & British Library, 114 avenue de France, 75013 Paris, métro Bibliothèque François Mitterrand

***Opéra Mandarin, 23 boulevard des Capucines, 75002 Paris, métro Opéra

Les anges ont les yeux bleus

On dit que les yeux sont des fenêtres vers l’âme. Les yeux bleus ne sont pas opaques, vous pouvez plonger dans leurs profondeurs, alors que les yeux marrons sont très opaques. Je pense qu’il y a quelque chose de très significatif dans l’idée d’avoir des fenêtres ouvertes sur l’âme.*

Tels sont les propos du Doc Gregg Homer, le médecin venant de mettre au point une technique qui permet de changer la couleur de ses yeux… de manière permanente ! La mélanine, le même pigment que celui qui colore la peau, est en effet responsable de la teinte brune. Enlevez l’excédent de mélanine de l’œil et celui-ci deviendra d’un bleu pur. Et ceci en un claquement de doigt, puisque la procédure dure 20 secondes.

Au fond, la question qu’on se pose, ce n’est pas si l’opération est sans risques, combien elle coûte ou combien de personnes sont déjà sur liste d’attente… mais quel est ce mythe si ancré dans notre civilisation, celui des yeux bleus ?

Alors que le mythe de la blondeur aryenne a été décrypté de long en large, celui des yeux bleus reste encore mystérieux. Loi de la rareté, qui stipule que l’exceptionnel est précieux ? Pourtant, statistiquement parlant, la couleur de l’iris la plus rare est le gris. Ou est-ce la mythologie de la couleur bleue, qu’on associe au repos, au rêve ou encore à la vérité ? Encore très ancré dans l’inconscient collectif, l’imaginaire associé au bleu semble tenace, alors qu’à terme, le mélange de la population mondiale devrait réduire le nombre de yeux bleus, transmis -rappelons-le- par des gènes récessifs.

Toutes les petites filles ont rêvé un jour ou l’autre d’être blonde aux yeux bleus, si elles ne l’étaient pas. Moi y compris. Mais ce rêve se changera-t-il en symbole d’appartenance sociale pour tous ceux capables de débourser 5000€ pour cette opération ? Les yeux bleus seront-ils le nouveau it-accessoire ?

Mrs Hinch

*Traduction à ma sauce de la citation du Docteur.

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Je souhaite ajouter que je voudrais bien avoir les yeux verts, vous entendez ça Docteur Homer ?

Miss Hinch